Si Dieu est le chef de Christ qu’il a donné pour chef suprême
à l’Église (Éphésien 1 v 21 et 22), et qui y a établi
premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des
docteurs, et ensuite les autres dons (1 Corinthiens 12 v 28), cela nous amène à croire qu’il y a une
hiérarchie dans l’Église. Donc, tous les hommes de Dieu ne sont pas égaux en capacité ministérielle ou en dons.
Bibliquement parlant, le Corps de Christ a toujours eu
des anciens à sa tête, sous la supervision des apôtres. Ceux-là doivent être
nommés par ces derniers. En témoignent les passages suivants:
Actes 14 v 23 – Tite 1 v 5 – Galates 2 v 6 -
L’interdiction est faite à quelqu’un de se nommer lui-même
dirigeant du troupeau de Dieu. Car, bien que Paul fût choisi par le Seigneur,
il fallait qu’il eût l’approbation de Jacques, de Céphas et de Jean, pour aller
vers les gentils.
2 Corinthiens 10 v 18 – Galates 2 v 9 -
En tant qu’évêques établis sur le troupeau de Dieu, les
anciens sont nommés en fonction de leurs qualifications, requises par les Saintes Écritures.
Tite 1 v 6 à 9 -
1 Timothée 3 v 2 à 7 –
Mais, pour remplir
une de ces tâches, comme celles
d’apôtre, de prophète, de docteur, de pasteur et d’évangéliste, cela relève de la compétence de Dieu et de
Jésus-Christ. Car un homme de Dieu ne
peut faire aucun don spirituel
aux autres.
1 Corinthiens
12 v 28 – Éphésiens 4 v 10 à 12 – Luc 6 v 13 –
Les Juifs
avaient à leur tête l’apôtre Pierre, alors que Paul le fut pour les païens,
bien que tous les douze eussent le droit de coiffer tout le corps de Christ.
Cet arrangement divin a toujours été ainsi depuis l’Ancien Testament. (Le temps
nous fait défaut pour vous en faire un rappel exhaustif).
Concernant des anciens qui furent établis sur chaque
église, chez les païens, il y avait toujours un Timothée ou un Tite, dont le
rôle était de suppléer à l’absence de l’apôtre. Lisez les versets suivants : Tite
1 v 5 – 2 Timothée 2 v 1 et 2. Cependant les autres doivent travailler en
étroite collaboration avec ces derniers. Car, d’après une lettre adressée à l’Église
d’Antioche, ainsi conçue : « les apôtres, les anciens et les frères», il y
avait un arrangement hiérarchique et ecclésiastique,
mentionné dans Actes 15 v 23. Ainsi, sur
le plan ministériel, ce qui différencie les anciens, ce sont les dons dont ils
sont dotés, d’après 1 Corinthiens 12 v 28. Les adjectifs ordinaux: «premièrement»,
«deuxièmement», «troisièmement» sont indubitablement employés pour confirmer
cela. Aussi nous est-il demandé d’aspirer aux dons les meilleurs. (1 Corinthiens 12 v 31).
En conclusion, nous croyons que l’église doit être
dirigée par des anciens qui sont choisis du milieu des frères par des plus
anciens. Celui qui, d’entre eux, est plus expérimenté et qui a plus d’autorité,
avec sa conduite irréprochable, doit remplir le rôle de premier dirigeant ou
conseiller de l’Assemblée. Car « le salut est dans un grand nombre de
conseillers.» « Les projets échouent, faute d’une assemblée qui délibère; mais
ils réussissent quand il y a de nombreux conseillers.» (Proverbes 15 v 22 et
Proverbes 11 v 14).
Le premier conseiller de l’église locale joue, en
principe, le rôle de père spirituel des membres qui la composent. C’est comme
Tite qui, en absence de Paul, le remplaçait à Corinthe. (2 Corinthiens 8 v 23).
Donc, sur le plan local, le premier
conseiller est considéré comme le
principal responsable. Il doit être en mesure de faire passer avec facilité le
message de la vérité, reçu de la part des plus considérés (2 Timothée 2 v 2). Il
est le représentant physique de l’assemblée qu’il dirige, sous la supervision
d’un serviteur de Dieu à vocation apostolique.