Nous sommes à la fin de
la dispensation de la grâce. Celle-ci est surtout marquée par un ensemble d’événements
qui sont en train de se produire à tous les niveaux: social, économique,
politique et religieux.
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Ésaie
13 v 11 à 14; Matthieu 24
Malgré toutes les crises secouant les institutions terrestres, soit dans
les familles comme dans les écoles, soit dans les rues comme dans les maisons
ou dans les médias comme dans les gouvernements, il existe un personnage qui
demeure infaillible. Il s’agit de Jésus-Christ qui a fait ses preuves à travers
les âges. Il est le rocher des siècles, un personnage sur lequel les familles
en difficulté ou non peuvent compter (Proverbes 18 v 10 ; Psaumes 91;
Ésaie 28 v 16).
Psaumes 39 v 4 et 5; Éphésiens 5 v 16
Depuis fort longtemps,
l’être humain se met à réfléchir sur son sort, entre autres, sur sa fin
inéluctable. La quasi-totalité des analystes sont unanimes à reconnaître que
l’homme, vivant sur terre, est appelé à mourir. Antoine Dupré, l’un des
pionniers de la littérature haïtienne, eut à avancer dans « hymne à la
liberté » :
Tout naît, tout vit, tout périt.
À
cet effet, la bible renchérit dans Hébreux 9 v 27 comme suit : Il est
réservé à tout homme de mourir une seule fois. Après quoi vient le jugement.
Dans Psaumes 89, le serviteur de Dieu s’est posé une question : Qui peut
vivre et ne pas voir la mort. Job, l’homme intègre sur qui le Ciel comptait
dit : « Je sais que tu me
mènes à la mort qui n’est autre que le rendez-vous de tous les humains. »
Face
à cette inéluctabilité, des hommes se sont fait des propositions. C’est le cas
des épicuriens qui avaient relaté ce qui suit : Mangeons, buvons et
demain; car demain nous mourrons. Dire que demain nous serons frappés par la
mort est une vérité incontestable, mais choisir de vivre seulement pour le
manger et le boire est une très mauvaise décision. D’autant plus que l’apôtre
Paul, dans Romains 14 v 17, a
avancé que le royaume des cieux, ce n’est pas le manger et le boire, mais c’est
la paix, la justice et la joie par le Saint-Esprit.
Parallèlement
au choix de certaines personnes, axé sur l’obscurantisme, nous assistons sous
le regard arrogant de l’être humain à l’accomplissement d’un ensemble de
prophéties constituant des signes avant-coureurs de l’avènement de notre
Seigneur Jésus-Christ (Matthieu 24 v 1 à 14). Ces derniers annoncent par-dessus
tout la fin de la dispensation de la grâce : une fin qui sera marquée par
un ensemble d’événements (Matthieu 24 v 39) qui seront produits au su et au vu
de nous tous, riches et pauvres, intellectuels et analphabètes, gouvernants et
gouvernés, bourreaux et victimes. Ce qui mettra à nu de toute façon
l’impuissance de l’homme en général et l’incrédulité d’une bonne partie de
l’espèce humaine vivant sous les auspices du malin (1 Jean 5 v 19; 2
Corinthiens 4 v 3).
Cette fin de dispensation
à laquelle ne font pas d’attention les grands du monde des ténèbres arrivera
certainement, pour consacrer d’une part l’enlèvement des vainqueurs issus d’une
église sanctifiée[1], et pour exercer d’autre
part le jugement sur les nations. En ce temps-là, nous serons indistinctement
évalués en référence à nos œuvres, c’est-à-dire en lien avec notre attitude
face à la loi de Dieu (Ecclésiaste 12 v 15 et 16), car la dispensation de la
grâce aura pris fin.
Nonobstant
de divers avertissements, beaucoup de personnes ne s’en soucient guère, parce
que le dieu de ce siècle les a aveuglées à l’aide des images-choc, de
l’hypersexualisation, d’habits à la Jézabel (même à l’intérieur de l’Église),
de la parentification, de toutes sortes d’aliments impurs et de boissons
enivrantes. En quelque sorte, l’homme stupide n’y connaît rien, et l’insensé
n’y prend point de garde. Au contraire, le mal est devenu plus perceptible
(Matthieu 24 v 13). À l’œil nu, on peut dénombrer des hommes et des femmes qui
s’entretuent; des chefs d’État qui sont honorés à cause d’un crime ou d’une injustice;
des enfants qui crèvent de faim; des familles endeuillées par choix; des
instances étatiques qui se désagrègent
pour avoir pris position contre la corruption, etc.
Que de pleurs! Que de rires! Que de
déceptions! Que de menteries qui se font au nom d’une fausse paix et de la
pseudo-démocratie! (Nous devons nous en méfier, car, lorsque les hommes diront
paix et sûreté, une ruine soudaine les surprendra). Que de richesses mal
acquises! Que de pauvreté provoquée dans le monde pour favoriser l’enrichissement
illicite! Tous les organes sociaux, publics, familiaux et intrafamiliaux sont
établis de manière à receler tout ce qui n’est pas honorable, ni vertueux, ni
pur ni digne de confiance, ni tout ce sur quoi le Ciel met de l’approbation (2
Timothée 3 v 1 à 7). En cette fin de dispensation, l’espèce humaine pose des
actes ignobles, en pratiquant des vices contre-nature et des meurtres
sommaires.[2]
Le
savez-vous pourquoi? Parce que le monde entier est sous la puissance du malin.
1 Jean 5 v 29.
En
se mettant sous le joug du Satan, le diable et de ses adeptes, l’homme ne fait
que commettre un double péché (Jérémie 2 v 13) jusqu’à parvenir à accumuler
péché sur péché (Ésaie 30 v 1 à 3). Pour nous assurer de la protection et de la
faveur de Dieu, il nous faut prendre la bonne décision : celle d’embrasser
le Seigneur, en quittant la religion des hommes au profit de l’Église de notre
Seigneur Jésus-Christ, qui s’étend sur deux périodes : la première et
l’arrière-saison (Apocalypse 18 v 4; Jérémie 3 v 14; Hébreux 12 v 18 et 22;
Jacques 5 v 7). Ne remettons pas à demain ce que nous devons faire aujourd’hui
(Psaumes 119 v 60; Hébreux 3 v 7).
Devant
une telle réalité, la bible nous conseille de ne pas perdre du temps sans
prendre formellement l’engagement avec notre Dieu qui demeure pour nous la
source intarissable. Osée 10 v 12 : Cherchons Dieu! Le mieux serait de Lui
demander de nous enseigner à bien compter nos jours (Psaumes 90 v 12).
[2] Les hommes sont tous frères, ils s’entredéchirent. Les
bêtes cruelles sont moins farouches. Elles n’attaquent que les animaux
d’espèces différentes : les lions ne font point la guerre aux lions, ni
les tigres aux tigres. Seul l’homme, malgré sa raison, fait ce que les animaux
ne font point. François Fénelon
Je remercie Dieu de ce qu'il a fait de moi une créature si merveilleuse.
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