vendredi 16 décembre 2011

Le temps est court: Il faut bien choisir

Destiné à gaDestiné à garder une trace des conférences et rencontres de notre groupe évangélique, ce blog sera l'occasion de discus




                              Les enfants sont très actifs à notre assemblée


Nous sommes à la fin de la dispensation de la grâce. Celle-ci est surtout marquée par un ensemble d’événements qui sont en train de se produire à tous les niveaux: social, économique, politique et religieux.

         Ésaie 13 v 11 à 14; Matthieu 24

     Malgré toutes les crises secouant les institutions terrestres, soit dans les familles comme dans les écoles, soit dans les rues comme dans les maisons ou dans les médias comme dans les gouvernements, il existe un personnage qui demeure infaillible. Il s’agit de Jésus-Christ qui a fait ses preuves à travers les âges. Il est le rocher des siècles, un personnage sur lequel les familles en difficulté ou non peuvent compter (Proverbes 18 v 10 ; Psaumes 91; Ésaie 28 v 16).

Psaumes 39 v 4 et 5; Éphésiens 5 v 16

       Depuis fort longtemps, l’être humain se met à réfléchir sur son sort, entre autres, sur sa fin inéluctable. La quasi-totalité des analystes sont unanimes à reconnaître que l’homme, vivant sur terre, est appelé à mourir. Antoine Dupré, l’un des pionniers de la littérature haïtienne, eut à avancer dans « hymne à la liberté » :

Tout naît, tout vit, tout périt.

         À cet effet, la bible renchérit dans Hébreux 9 v 27 comme suit : Il est réservé à tout homme de mourir une seule fois. Après quoi vient le jugement. Dans Psaumes 89, le serviteur de Dieu s’est posé une question : Qui peut vivre et ne pas voir la mort. Job, l’homme intègre sur qui le Ciel comptait dit : « Je sais que tu me mènes à la mort qui n’est autre que le rendez-vous de tous les humains. »


         Face à cette inéluctabilité, des hommes se sont fait des propositions. C’est le cas des épicuriens qui avaient relaté ce qui suit : Mangeons, buvons et demain; car demain nous mourrons. Dire que demain nous serons frappés par la mort est une vérité incontestable, mais choisir de vivre seulement pour le manger et le boire est une très mauvaise décision. D’autant plus que l’apôtre Paul, dans Romains 14 v 17, a avancé que le royaume des cieux, ce n’est pas le manger et le boire, mais c’est la paix, la justice et la joie par le Saint-Esprit.

         Parallèlement au choix de certaines personnes, axé sur l’obscurantisme, nous assistons sous le regard arrogant de l’être humain à l’accomplissement d’un ensemble de prophéties constituant des signes avant-coureurs de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ (Matthieu 24 v 1 à 14). Ces derniers annoncent par-dessus tout la fin de la dispensation de la grâce : une fin qui sera marquée par un ensemble d’événements (Matthieu 24 v 39) qui seront produits au su et au vu de nous tous, riches et pauvres, intellectuels et analphabètes, gouvernants et gouvernés, bourreaux et victimes. Ce qui mettra à nu de toute façon l’impuissance de l’homme en général et l’incrédulité d’une bonne partie de l’espèce humaine vivant sous les auspices du malin (1 Jean 5 v 19; 2 Corinthiens 4 v 3).

Cette fin de dispensation à laquelle ne font pas d’attention les grands du monde des ténèbres arrivera certainement, pour consacrer d’une part l’enlèvement des vainqueurs issus d’une église sanctifiée[1], et pour exercer d’autre part le jugement sur les nations. En ce temps-là, nous serons indistinctement évalués en référence à nos œuvres, c’est-à-dire en lien avec notre attitude face à la loi de Dieu (Ecclésiaste 12 v 15 et 16), car la dispensation de la grâce aura pris fin.

         Nonobstant de divers avertissements, beaucoup de personnes ne s’en soucient guère, parce que le dieu de ce siècle les a aveuglées à l’aide des images-choc, de l’hypersexualisation, d’habits à la Jézabel (même à l’intérieur de l’Église), de la parentification, de toutes sortes d’aliments impurs et de boissons enivrantes. En quelque sorte, l’homme stupide n’y connaît rien, et l’insensé n’y prend point de garde. Au contraire, le mal est devenu plus perceptible (Matthieu 24 v 13). À l’œil nu, on peut dénombrer des hommes et des femmes qui s’entretuent; des chefs d’État qui sont honorés à cause d’un crime ou d’une injustice; des enfants qui crèvent de faim; des familles endeuillées par choix; des instances étatiques qui se  désagrègent pour avoir pris position contre la corruption, etc.

        Que de pleurs! Que de rires! Que de déceptions! Que de menteries qui se font au nom d’une fausse paix et de la pseudo-démocratie! (Nous devons nous en méfier, car, lorsque les hommes diront paix et sûreté, une ruine soudaine les surprendra). Que de richesses mal acquises! Que de pauvreté provoquée dans le monde pour favoriser l’enrichissement illicite! Tous les organes sociaux, publics, familiaux et intrafamiliaux sont établis de manière à receler tout ce qui n’est pas honorable, ni vertueux, ni pur ni digne de confiance, ni tout ce sur quoi le Ciel met de l’approbation (2 Timothée 3 v 1 à 7). En cette fin de dispensation, l’espèce humaine pose des actes ignobles, en pratiquant des vices contre-nature et des meurtres sommaires.[2]

                   Le savez-vous pourquoi? Parce que le monde entier est sous la puissance du malin. 1 Jean 5 v 29.

        
         En se mettant sous le joug du Satan, le diable et de ses adeptes, l’homme ne fait que commettre un double péché (Jérémie 2 v 13) jusqu’à parvenir à accumuler péché sur péché (Ésaie 30 v 1 à 3). Pour nous assurer de la protection et de la faveur de Dieu, il nous faut prendre la bonne décision : celle d’embrasser le Seigneur, en quittant la religion des hommes au profit de l’Église de notre Seigneur Jésus-Christ, qui s’étend sur deux périodes : la première et l’arrière-saison (Apocalypse 18 v 4; Jérémie 3 v 14; Hébreux 12 v 18 et 22; Jacques 5 v 7). Ne remettons pas à demain ce que nous devons faire aujourd’hui (Psaumes 119 v 60; Hébreux 3 v 7).

         Devant une telle réalité, la bible nous conseille de ne pas perdre du temps sans prendre formellement l’engagement avec notre Dieu qui demeure pour nous la source intarissable. Osée 10 v 12 : Cherchons Dieu! Le mieux serait de Lui demander de nous enseigner à bien compter nos jours (Psaumes 90 v 12).









[1]           La sanctification admet 3 étapes : la vocation, la conversion et la consécration


[2]           Les hommes sont tous frères, ils s’entredéchirent. Les bêtes cruelles sont moins farouches. Elles n’attaquent que les animaux d’espèces différentes : les lions ne font point la guerre aux lions, ni les tigres aux tigres. Seul l’homme, malgré sa raison, fait ce que les animaux ne font point. François Fénelon






sions et de partages qui, nous l'espérons, donnera un éclairage particulier à tout un chacun.

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